">

Brésil : les cent jours du président Jair Bolsonaro, entre polémiques et maigre bilan

10 - Avril - 2019

Son discours était sur le point de se conclure quand Jair Bolsonaro, grisé par sa victoire, s’est saisi du drapeau brésilien pour le faire tournoyer devant lui.
Comme ivre de bonheur, le nouveau chef d’Etat lance à la foule en liesse : « Ceci est notre drapeau qui jamais ne sera rouge [couleur de la gauche, celle du Parti des travailleurs, qu’il hait]. S’il doit être rouge, ce sera de notre sang pour le maintenir jaune et vert. » Derrière lui, son vice-président, le général Hamilton Mourao, affiche un sourire crispé. Nous sommes le 1er janvier, à Brasilia. Jair Bolsonaro, 64 ans, capitaine de l’armée, est investi à la tête de l’Etat brésilien.
Miraculé, le leader de l’extrême droite que ses fans appellent « mito » (le mythe) a remporté l’élection, le 28 octobre 2018, face à son adversaire Fernando Haddad du Parti des travailleurs (PT, gauche), porté par une formation sans envergure et sans moyens, après avoir réchappé, de justesse, à l’attaque au couteau d’un déséquilibré.

Autres actualités

26 - Avril - 2018

Mohammad-Reza Djalili : « L’Iran sera contraint de se rapprocher davantage de la Chine et de la Russie »

Si Téhéran rejette toute alternative à l’accord sur le programme nucléaire, il n’exclut pas une négociation sur sa politique régionale,...

26 - Avril - 2018

La guerre sans fin du Haut-Karabakh

Autoproclamé indépendant à la chute de l’Union soviétique, en 1991, cette province arménienne rattachée à l’Azerbaïdjan est au...

25 - Avril - 2018

A Washington, un dîner d’Etat à l’ambiance solennelle entre Macron et Trump

Les deux couples ont dîné ensemble en présence de nombreux ministres français et américains et de plusieurs personnalités, dont l’astronaute Thomas...

25 - Avril - 2018

L’ONU en quête d’un compromis « juste et durable » au Sahara occidental

Alors que le mandat de la Minurso doit être renouvelé pour un an, le Conseil de sécurité appelle le Maroc et le Front Polisario à des « négociations...

24 - Avril - 2018

La chute de Serge Sarkissian, en Arménie, est un mauvais signal pour Vladimir Poutine

Le dirigeant arménien a souvent été accusé de plagier le Kremlin, en transférant les pouvoirs de la présidence au poste de premier ministre. Ce...