En Algérie, qui pour assurer l’intérim de Bouteflika ?
Qui assurera l’intérim d’Abdelaziz Bouteflika en Algérie ? Alors que le Parlement doit entériner le processus, mardi 9 avril, le remplaçant désigné par la Constitution, Abdelkader Bensalah, incarnation d’un « système » dont les Algériens veulent se débarrasser, devrait passer la main.
Une semaine après la démission de M. Bouteflika, le 2 avril, sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, les parlementaires de l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse) et du Conseil de la nation (chambre haute) sont convoqués, mardi matin, pour acter la « vacance » à la tête de l’Etat. Ils doivent ensuite charger, conformément à la Constitution, le président de la chambre haute, poste occupé actuellement par M. Bensalah, d’assurer l’intérim à la tête de l’Etat pendant quatre-vingt dix jours.