L’armée américaine se dit « plus engagée que jamais » en Afrique

05 - Décembre - 2018

Les Etats-Unis ont beau réduire le nombre de leurs soldats en Afrique, ils sont « plus engagés que jamais » sur ce continent dont la stabilité est primordiale pour la sécurité internationale, assure le patron de l’armée de terre américaine en Afrique (Usaraf). « Non, nous ne nous désengageons pas, assure le général Roger Cloutier au cours d’un entretien accordé à l’AFP mardi 4 décembre. Et nous cherchons de nouvelles occasions de nous impliquer encore davantage. »
Le Pentagone a annoncé en novembre que les Etats-Unis allaient réduire de 10 % le nombre de leurs militaires déployés à travers l’Afrique au cours des prochaines années et se concentrer davantage sur la réponse aux menaces posées par leurs concurrents russes et chinois. Actuellement, près de 7 200 soldats américains se trouvent dans des dizaines de pays africains, notamment en Somalie, au Niger et en Libye. Mais il s’agit principalement d’unités des forces spéciales, qui mènent des opérations conjointes avec les armées nationales contre les djihadistes.
« Nous sommes là à titre préventif »
Les 2 000 soldats de l’Usaraf, eux, opèrent dans une quarantaine de pays africains pour des missions de formation des forces armées nationales, notamment celles engagées dans des opérations de maintien de la paix, explique le général Cloutier. Ils participent aussi à des manœuvres conjointes et à des opérations de coopération, notamment avec les forces françaises de l’opération « Barkhane », au Mali, auxquelles ils fournissent une assistance principalement logistique. « Nous sommes là à titre préventif, explique-t-il, pour essayer d’éviter la crise et pour renforcer les capacités des armées africaines afin qu’elles puissent régler leurs propres problèmes. »

Autres actualités

18 - Octobre - 2018

Au Bénin, l’opposant Sébastien Ajavon ne se rendra pas à son procès

L’opposant politique et homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon ne se rendra pas à son procès jeudi 18 octobre, dans lequel il est mis en cause pour...

17 - Octobre - 2018

Kinshasa exprime son « indignation » après l’expulsion de 200 000 Congolais par l’Angola

Cette fois, Kinshasa a réagi. Le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) a fait part, mardi 16 octobre, de « toute son indignation et de ses vives...

17 - Octobre - 2018

A six mois du Brexit, la crainte d’un échec des négociations reste vive

Les discussions entre négociateurs britanniques et européens ayant tourné court le week-end dernier, aucune fumée blanche n’est a priori à attendre du...

16 - Octobre - 2018

Sous la pression de l’Union européenne, le Maroc fait la chasse aux migrants

Depuis cet été, le royaume est le théâtre d’une vague sans précédent d’arrestations et de déplacements forcés de Subsahariens...

16 - Octobre - 2018

En Arabie saoudite, le « Davos du désert » enlisé dans l’affaire Khashoggi

Il y a un an, Mohammed Ben Salman, le prince héritier saoudien, avait le gotha de la finance internationale à ses pieds. Les plus grands investisseurs de la planète se...