Macron s’essaie (lui aussi) à la synthèse pour son gouvernement

18 - Mai - 2017

Macron s’essaie (lui aussi) à la synthèse pour son gouvernement

Composée autour de trois grands blocs, l’équipe gouvernementale vise un objectif précis : gagner les législatives.
Cédric Pietralunga , Raphaëlle Besse Desmoulières , Solenn de Royer et
La fin du suspense. Trois jours après son intronisation à l’Elysée, Emmanuel Macron et son premier ministre, Edouard Philippe, ont dévoilé la composition du gouvernement, annoncée mercredi 17 mai à 15 heures pile sur le perron du « Château » par Alexis Kohler, le secrétaire général de la présidence.
Dix-huit ministres et quatre secrétaires d’Etat – onze hommes et onze femmes – qui devaient se retrouver pour un premier conseil des ministres, jeudi à 11 heures.
L’annonce de la nouvelle équipe a été retardée d’une journée par rapport au calendrier initial. Officiellement pour passer les impétrants au crible de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Officieusement parce que l’architecture du gouvernement a été délicate à trouver, même si l’Elysée et Matignon nient toute tension ou marchandage entre M. Macron et M. Philippe, qui ont déjeuné ensemble tous les jours de la semaine à l’Elysée.
« On a pris le temps de faire les choses », commente sobrement l’entourage du chef de l’Etat. « Le gouvernement était resserré, il a fallu faire de la dentelle à la fin, cela a pris plus de temps », nuance-t-on à Matignon.
Emmanuel Macron a bien retenu les leçons de François Hollande. Comme son prédécesseur et ex-patron, le nouveau chef de l’Etat s’est livré à un subtil art de la synthèse pour constituer son premier gouvernement. Le chantre du progressisme a marié des personnalités de gauche (trois ministres du Parti socialiste et deux des Radicaux de gauche), de droite et du centre (trois Les Républicains, en comptant le premier ministre, Edouard Philippe, et trois MoDem), et des figures de la société civile (huit au total), inconnues du grand public mais respectées dans leurs secteurs.
Macron s’essaie (lui aussi) à la synthèse pour son gouvernement
Contenus sponsorisés

clod 18/05/2017 - 09h51
Espérons que les medias en general sauront évoluer : on nous a bassiné plus d'un an sur la victoire quasi inéluctable du FN; maintenant c'est de savoir si ce gouvernement est de G ou de D (les DEUX e n même temps mes amis, il faut vous y faire !). Et pendant un mois le leitmotiv va être de savoir si EM aura une majorité absolue: essayez d'être un peu plus imaginatifs messieurs/mesdames les journalistes

SARAH PY 18/05/2017 - 09h46
Il y a peut-être plus de Hollande en Macron qu'on ne le pense a priori ; et la continuité l'emporter sur la rupture . Cette élection et nous allons nous en apercevoir aura été un jeu de dupes . Changer la manière de faire de la politique et pas la politique qu'il faut mener pour redresser le pays , c'est plus facile , plus séduisant aux médias, affaire d'habileté et non de courage . Le courage , c'est cela qui manque peut-être à M. Macron comme il a manqué à M.Hollande .

Il l'a dit, Il l'a fait ! 18/05/2017 - 09h45
Bravo au Président Macron pour cette première dream team. Cohérence et compétences ! A ceux qui s'inquiètent d'éventuels chantages ou petites crises d'ego, j'ose espérer que toutes ces têtes bien faites comprennent que le soutien que nous leur apporterons procède du respect qu'ils témoigneront à notre Président de la République. Autrement dit nous les aimerons parce-que c'est lui qui les a choisis. A bon entendeur....

Autres actualités

25 - Août - 2018

Corée du Nord : la Chine dénonce les accusations « irresponsables » de Trump envers Pékin

Vendredi, Donald Trump a, en partie, imputé l’absence de progrès sur la dénucléarisation nord-coréenne à Pékin, sur fond de bras de fer...

24 - Août - 2018

L’interminable descente aux enfers du Venezuela

Depuis trois ans, 2,3 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays. Et ce n’est pas le plan économique surréaliste présenté, le 20 août,...

24 - Août - 2018

Aref Ali Nayed : « La sécurité libyenne est menacée par le Qatar, la Turquie et l’Iran »

Le candidat à l’élection présidentielle en Libye justifie sa proximité avec le maréchal Haftar et l’axe régional Emirats-Egypte-Arabie...

23 - Août - 2018

Pour Donald Trump, un risque politique plutôt que judiciaire

Le président américain, protégé de toute poursuite, a relativisé l’accusation de crime fédéral consécutive au plaider coupable de son...

23 - Août - 2018

En Espagne, le sentiment d’impunité des « narcos »

A la frontière avec Gibraltar, les trafiquants de haschisch, mieux équipés et plus nombreux que les agents de la garde civile, œuvrent en plein jour.  ...