Midterms, J – 57 : la campagne de 2016 pèse sur celle des midterms
L’implication de l’ancien président Barack Obama devrait renforcer la mobilisation du camp démocrate, à moins de deux mois des élections de mi-mandat.
La Maison Blanche et les républicains veulent faire des élections de mi-mandat du 6 novembre une sorte de plébiscite pour Donald Trump, tandis que les démocrates espèrent obtenir la majorité à la Chambre des représentants. A partir du 3 septembre, le correspondant du « Monde » à Washington, Gilles Paris, recense quotidiennement les principaux éléments de la campagne.
Le fait du jour
Lors de ses meetings, Donald Trump ne perd jamais une occasion de revenir sur sa victoire de 2016, comme dans le Montana et le Dakota du Nord, le 6 et le 7 septembre. Dimanche 9, il a ravivé les plaies démocrates en publiant sur son compte Twitter un ironique « bon anniversaire » à l’intention des démocrates, accompagné d’un extrait de discours controversé prononcé il y a un an par son adversaire d’alors, Hillary Clinton.
Elle y avait qualifié de « pathétiques » une partie des électeurs du magnat de l’immobilier. La formule, que le camp républicain avait jugée représentative d’un véritable mépris de classe, est devenue un cri de ralliement conservateur après l’élection de Donald Trump.
Le souvenir de cette défaite inattendue a sans doute incité l’ancien président Barack Obama à faire son retour en politique, vendredi 7 et samedi 8 septembre, en prononçant deux discours offensifs devant les étudiants d’une université de l’Illinois, son ancien Etat d’élection, puis en Californie. L’ancien président démocrate a concentré ses attaques contre le comportement de son successeur et lancé un vibrant appel à la mobilisation.
« Si vous pensez que les élections n’ont pas d’importance, j’espère que les deux années écoulées ont modifié votre perception, a insisté M. Obama à l’attention des démocrates abstentionnistes en 2016. Vous devez faire davantage que retweeter des hashtags, vous devez voter. »
Cette implication de Barack Obama, en l’absence de toute autre figure d’envergure nationale démocrate...