Trump : Macron « aime me tenir la main »

20 - Juillet - 2017

Dans son interview au « New York Times », le président américain indique qu’il a beaucoup aimé le défilé du 14 juillet, ses avions, ses uniformes et sa brièveté.

Dans son interview de cinquante minutes au New York Times, Donald Trump raconte avec délice son séjour à Paris pour la fête du 14-Juillet. Lorsqu’Emannuel Macron l’a appelé pour l’inviter, il a demandé au président français si c’était « une bonne chose » de se rendre en France, alors qu’il venait de « mettre fin à l’accord de Paris ».
Le président français l’a rassuré : « Les gens vous aiment, en France ». M. Trump a accepté. « C’est le 100e anniversaire de la première guerre mondiale. C’est gros », explique-t-il au New York Times – il s’agit en fait de l’anniversaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis, trois ans après le début de la guerre.
Emmanuel Macron l’a enthousiasmé. « Un type super, décrit-il. Intelligent. Fort. Aime me tenir la main ». Un peu plus tard, il y revient. « Je pense qu’il va faire un président formidable. Mais il aime me tenir la main ».
« Napoléon a fini un peu mal »
Le président américain évoque le défilé. « Normalement, il y a les avions et c’est tout, comme à la parade du Superbowl ». Pour le centenaire, les Français avaient vu grand. « Il devait y avoir 200 avions au-dessus de nos têtes ». La diversité géographique l’a impressionné. « 100 000 uniformes différents peut-être ».
« Et vous savez ce qui était bien aussi ? poursuit M. Trump. C’était limité. En deux heures, le défilé était fini. Ça n’a pas duré la journée. Ils ne sont pas devenus dingues. » M. Trump confie à qu’il rêve d’un défilé du même genre à Washington, sur Pennsylvania Avenue.
Aux Invalides, Emmanuel Macron lui a raconté l’Histoire de France. « Napoléon a fini un peu mal », a retenu le président américain. Cela dit, l’empereur a « dessiné Paris », croit-il savoir, les rues, les intersections. « Son seul problème, c’est qu’il n’est pas allé en Russie cette nuit.

Autres actualités

30 - Novembre - 2017

« La politique étrangère de Salman d’Arabie saoudite est frappée d’un double sceau : brutalité et rustrerie »

Alain Frachon, éditorialiste au « Monde » , décrypte la série de défaites essuyées par l’Arabie saoudite, de la Syrie au Qatar en passant par...

30 - Novembre - 2017

Cyclisme : le Giro dit partir de « Jérusalem Ouest » et suscite la colère de son hôte, Israël

L’Etat hébreu a vivement réagi à l’inscription, sur le parcours du Tour d’Italie, de « Jérusalem-Ouest » comme ville de départ,...

29 - Novembre - 2017

Au Burkina Faso, première journée sous tension pour un Macron « sans tabou »

Le chef de l’Etat a prononcé un discours à l’université de Ouagadougou, puis a répondu aux questions des étudiants. Emmanuel Macron devant les...

29 - Novembre - 2017

Londres accepte la facture du Brexit

Les négociations avec Bruxelles avancent mais butent encore sur la question irlandaise. Theresa May, la première ministre britannique, à Bruxelles, le 24 novembre...

28 - Novembre - 2017

Au Kenya, la réélection d’Uhuru Kenyatta est un fiasco démocratique

La violence qui s’est exprimée à l’occasion du processus électoral présidentiel à rebondissements a mis en péril les fragiles...