Une commission sud-africaine examine les accusations de corruption contre Jacob Zuma
L’ancien président est soupçonné d’avoir accordé de juteux contrats publics et des avantages indus à une famille d’hommes d’affaires, les Gupta.
Le juge Raymond Zondo, lundi 20 août à Johannesburg, lors de la séance d’ouverture de la commission spéciale enquêtant sur les accusations de corruption contre l’ancien président Jacob Zuma.
Une commission judiciaire d’enquête a commencé, lundi 20 août à Johannesburg, à se pencher sur les multiples accusations de corruption au sommet de l’Etat sud-africain qui ont abouti à la démission prématurée de l’ex-président Jacob Zuma, en février. Les conclusions de cette commission spéciale conduite par le vice-président de la Cour constitutionnelle, Raymond Zondo, pourront être transmises au parquet à fin de poursuites.
« Nos investigations vont porter sur les éventuelles influences exercées par certains sur le gouvernement ou des entreprises publiques pour en retirer un bénéfice personnel », a résumé l’un des membres de la commission, l’avocat Paul Pretorius. Elle déterminera également « si le président [Zuma] a violé la Constitution », a ajouté M. Pretorius.